Pour aller plus loin...
En plus d'une prise en charge complète et personnalisée au sein de son cabinet, votre masseur kinésithérapeute D.E. Jean-François TROY a à cœur de partager avec vous toutes ses actualités ainsi qu'une kyrielle d'articles et de documentations destinés à comprendre ses différents domaines d'expertises. Que vous soyez novice ou déjà familier avec les différentes disciplines de la kinésithérapie et du massage, veuillez trouver une source importante d'informations détaillées et utiles. Bonne lecture !
1) Notre documentation sur les champs électromagnétiques
„Des ondes bénéfiques pour faire disparaître les douleurs articulaires″, un article de Pierre Schellingen publié dans Le FIGARO (mis à jour le 13/03/2018 à 10h22).
« Les champs magnétiques pulsés distillés par une machine agissent sur le corps en provoquant une réaction neurophysiologique: le message de la douleur conduit par les nerfs depuis l'articulation douloureuse jusqu'au cerveau a été modifié naturellement. Le Figaro a testé. De retour des sports d'hiver, si vous avez pris le grand air, vous avez également pris - peut-être - quelques chutes. C'est la règle. Vos genoux, votre dos et vos épaules ont amorti vos exploits au prix d'un corps meurtri et endolori. Vos articulations vous font souffrir, il vous faut vous soigner. S'il est tentant d'avoir recours à quelques prises médicamenteuses, huiles essentielles ou autres gels à base d'anti-inflammatoires, une autre méthode a fait son apparition: l'utilisation des champs électromagnétiques pulsés (CMP).Un nom barbare pour un procédé pourtant utilisé couramment en médecine. On exploite des champs magnétiques pour faire, par exemple, une image du cerveau avec une IRM ou, en neurologie, pour procéder à une stimulation magnétique transcrânienne (SMT). Mais on a découvert que ces ondes étaient également bénéfiques dans le soulagement des douleurs articulaires.
|
Ces champs électromagnétiques pulsés peuvent alors être utilisés localement pour venir à bout des tendinites (épaule, coude, poignet, etc.), du syndrome du canal carpien, des lombalgies, cervicalgies et sciatalgies, mais aussi aider à la récupération de l'amplitude articulaire et à la consolidation rapide des fractures. Une vraie source de bienfaits. Sollicitée par des kinésithérapeutes désireux d'avoir à leur disposition cette technologie efficace, rapide et facile utilisation, la société BTL, fondée en 1993 en Tchécoslovaquie et spécialisée en machines de physiothérapie paramédicale, a décidé d'exploiter à travers un appareil, les vertus de ces champs électromagnétiques pulsés.Une équipe d'ingénieurs, kinés et médecins s'est donc regroupée pour échanger et réaliser des tests cliniques comparatifs. L'origine de cette technique vient du TMS (Stimulation Magnétique Trans-crânienne) utilisé pour stimuler le cerveau. L'inspiration, elle, est venue de la technologie TMS et aussi des IRM (champs magnétiques à haute intensité). Étant déjà fabricant d'appareils de champs électromagnétiques à plusieurs fréquences et intensité. |
il fut logique et plus simple d'évaluer les effets thérapeutiques sur le système musculosquelettique avec ces champs électromagnétiques pulsés. Une douleur, une longueur d'onde BLT en a profité pour prendre une longueur d'avance en réussissant à sélectionner des longueurs d'ondes antidouleurs spécifiques et des fréquences adaptées pour une application locale optimale. La machine répondant au doux nom de BTL- 6000 Super inductive system (SIS pour les intimes), se présente avec une base sur roulette munie d'un bras articulé qui permet de placer facilement la tête émettrice d'ondes sur la zone à traiter. Cette technologie mains-libres et facile d'utilisation réclame tout de même d'être manipulée par un professionnel de santé. Car l'application possède quelques contre-indications réclamant un bilan médical et l'applicateur doit être positionné dans la zone adéquate.Les CMP ne peuvent, par exemple, être appliqués sur des personnes portant des pièces métalliques dans leur corps: pacemaker, stérilet, broches. Les femmes enceintes et les personnes atteintes de cardiopathies lourdes ne peuvent en bénéficier non plus. |
Dans la pratique On s'installe simplement sur la table de soins et le praticien approche le bras mobile de l'instrument à quelques millimètres de la zone à traite, avant d'enclencher le programme approprié. Pendant quelques secondes, rien ne se passe puis un léger fourmillement, rien de désagréable cependant, se fait ressentir puis disparaît avant de revenir quelques secondes plus tard. Au bout de 15 à 20 minutes, selon le travail à effectuer, on se relève, un peu étourdi, avec le sentiment étrange d'une sorte de vide à l'endroit soigné. Le professionnel confirme cet état et le qualifie de normal: même si on a l'impression que rien ne s'est passé, les champs magnétiques ont opéré. En douceur.Que s'est-il passé? Les champs magnétiques ont agi sur le corps en provoquant une réaction neurophysiologique: |
le message de la douleur conduit par les nerfs depuis l'articulation douloureuse jusqu'au cerveau a été modifié naturellement. Ils n'ont pas agi uniquement pour endormir la douleur localement, mais ont également entraîné une détente musculaire visant à soulager l'articulation et favoriser un retour à plus d'amplitude dans le mouvement de l'articulation.Le type de fréquence ajustable de 0 à 150 Hz est défini selon les différents cas de figure (douleurs chroniques dues à une arthrose, ce sont les ondes comprises entre 2 et 10Hz; pour les celles qui sont aiguës, ce sont des ondes comprises dans la gamme de 60 à 100Hz, pour un travail sur la mobilisation de l'articulation par exemple la fréquence sera de 45Hz). Les programmes sont sélectionnés selon le diagnostic fait par le professionnel de santé et vérifié après la séance SIS. |
En quelques séances Pour le kinésithérapeute Franck Petitjean exerçant à Paris, spécialisé dans l'utilisation des CMP depuis 15 ans, les résultats obtenus avec cette machine sont vraiment bluffants. «J'ai 90% de résultats positifs sur les douleurs d'origines articulaires. Qu'elles soient aiguës ou subaiguës, en 10 ou 20 minutes, des douleurs qui étaient jusque-là tenaces disparaissent». Pour les douleurs chroniques liées à de l'arthrose, «il faut compter deux à trois séances». Il n'y a aucun effet secondaire à cette thérapie.Qui plus est, l'utilisation de la BTL-6000 Super inductive system pourrait être bénéfique pour doper son moral. Le mal-être étant somatisé dans les fascias, cette membrane fibro-élastique qui recouvre ou enveloppe une structure anatomique, la libération des tensions nerveuses dans ceux-ci permettrait un confort de vie au quotidien. |
2) Un point sur la magnomega-thérapie
„Dans notre corps tout est fréquences, vibrations″, extrait de Mains libres 1984, d'Henri-Jean WAGNER * Jean-François BERTHET ***« Le vivant possède des fréquences comme la fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, fréquence ovulaire, etc. Or toutes ses fréquences sont en cohésion : c’est la COHÉSION VIBRATOIRE.
Cette cohésion vibratoire assure l’équilibre de l’organisme sur tous les plans : psychique, physique, métabolique et organique. Tout au long de notre vie, lésions psychiques (stress) , physiques (accidents, chirurgie), métabolique (hygiène de vie, alimentation) et organique viennent perturber cette subtile cohésion. Si pendant un temps on peut mettre en place des systèmes de défense ou de compensation, il arrive un moment où notre organisme n’arrive plus à sauvegarder cette cohésion vibratoire. Nous sommes en état de décompensation, c’est à dire en mode pathologie. Partant de ce principe, Jean François Berthet kinésithérapeute en collaboration avec le Docteur Constantinescu neuropsychiatrie, a dès le début des années 1980 pensé que l’action des thérapies dites classiques (physiothérapie notamment) ne suffisait pas pour redonner une cohésion optimale. L’action physique et symptomatique aussi intéressante soient-elle n’apportent qu’une solution rudimentaire. En réfléchissant sur les interactions des systèmes comme par exemple le biofeedback, il nous est apparu qu’une action sous forme d’information peut apporter un message pour harmoniser les vibrations, sans aucun risque d’agression physique. |
« Magnétothérapie en kinésithérapie... »De nombreux chercheurs publient actuellement sur ce sujet. L’information, élément indispensable au fonctionnement des sociétés modernes, a été utilisée dès l’apparition du premier être unicellulaire. Cette apparition n’a pu se faire que grâce à la conjonction de conditions adéquates, conséquences de la modification lente de l’environnement géophysique au cours des millénaires. Cet être unicellulaire a dû s’adapter aux variations de cet environnement, la non-adaptation, face à son homéostasie signifiant la non-survie face à l’agression externe. Puis, de façon à mieux vivre, à mieux intégrer les informations, il est devenu pluricellulaire afin d’organiser une hiérarchisation que nécessite à son tour un échange d’informations et d’interrelations, donc une organisation vers un but de survie et de reproduction. Ces « organismes » avaient inventé la biocybernétique et le traitement de l’information vitale et bio-informatique.Les recherches effectuées par le Docteur Constantinescu ont montré l’action que les champs magnétiques pulsés de basse fréquence pouvaient avoir sur les systèmes d’autorégulations de l’organisme vivant en tant que vecteur d’informations binaires. |
Lorsque nous sommes passés, il y a huit ans, aux applications pratiques dans le domaine de la rééducation fonctionnelle, le scepticisme a été de rigueur malgré les résultats obtenus. Nous avons alors mis en œuvre différents systèmes de contrôle (vidéo, photo, statokinésimétrie, électroencéphalographie, électromyographie, etc. ) permettant d’objectiver les effets de cette thérapie informationnelle sur l’homme dans les domaines de la rhumatologie et de la traumatologie, mais également dans celui des affections classées « irrécupérables », notamment en neuropathologie.L’association Redebima (Association pour la recherche et le développement de la biologie informatique et de la magnothérapie, régie par la loi de 1901) est destinée à regrouper l’ensemble des kinésithérapeutes et médecins qui désirent continuer la recherche dans ce domaine. Outre un symposium annuel, ils disposent de deux centres de recherches, de diagnostics, traitement et formation, un à Roubaix et l’autre à Paris avec banque de données informatique et liaison directe des cabinets par ordinateurs. Redebima assure également, sous forme de séminaires, la formation théorique et pratique des thérapeutes à raison de cinq sessions annuelles. Cette formation est indispensable pour la bonne compréhension de ce nouveau système de rééducation fonctionnelle. |
MATÉRIEL ET MÉTHODE Nous utilisons en pratique courante les champs magnétiques pulsés à basse fréquence (à ne pas confondre avec les ondes électromagnétiques type ondes courtes pulsées) tant pour leur action locale que pour leur utilisation rééquilibrante au niveau de la posture et de la répartition du tonus musculaire dans la globalité du corps humain. Les champs magnétiques utilisés sont spécifiques et émis par un générateur, le magno…, délivrant des signaux respectant les fréquences oscillatoires biologiques de 12 à 460 pulsations/seconde et de 6 à 60 Gauss. Ils sont non homogènes et de forme toroïdale. Deux types d’actions sont à considérer : la première au niveau des centres intégrateurs de l’information (substance réticulée, bulbe, etc. …) par application sur la nuque et le vertex d’une fréquence de 12 pulsations/seconde à 6 Gauss en décubitus dorsal. Il est obtenu après 10 à 15 minutes un état de relaxation psychotonique par battement de fréquence (la fréquence alpha peut osciller entre 8 et 14 P/S). Les observations relevées et contrôlées notamment par les travaux effectués dans le cadre du CNRS ont montré une action tout à fait intéressante au niveau de la spasticité musculaire par hyperactivité gamma, ainsi que sur la régulation du tonus postural de l’ensemble du corps. |
La seconde action consiste à agir au niveau de la coordination des chaînes musculaires et des systèmes agonistes-antagonistes par l’intermédiaire des propriocepteurs (fuseau neuro musculaire, Golgi, Ruffini, etc. …). Le signal émis est binaire de même que le signal nerveux (dépolarisation-repolarisation). Suivant les fréquences utilisées, il est possible de réactiver les systèmes proprioceptifs générateurs d’information (système Feed-back) et donc d’agir sur la cybernétique de la posture et du mouvement. Mais avant tout traitement, et quelle que soit la pathologie du sujet, un examen global approfondi s’impose. De là va découler la démarche thérapeutique que sera toujours orientée vers la recherche d’une amélioration de la qualité de la génération de l’information à l’intérieur du corps.Deux types d’actions sont à considérer : la première au niveau des centres intégrateurs de l’information (substance réticulée, bulbe, etc. …) par application sur la nuque et le vertex d’une fréquence de 12 pulsations/seconde à 6 Gauss en décubitus dorsal. Il est obtenu après 10 à 15 minutes un état de relaxation psychotonique par battement de fréquence (la fréquence alpha peut osciller entre 8 et 14 P/S). Les observations relevées et contrôlées notamment par les travaux effectués dans le cadre du CNRS ont montré une action tout à fait intéressante au niveau de la spasticité musculaire par hyperactivité gamma, ainsi que sur la régulation du tonus postural de l’ensemble du corps.
|
La seconde action consiste à agir au niveau de la coordination des chaînes musculaires et des systèmes agonistes-antagonistes par l’intermédiaire des propriocepteurs (fuseau neuro musculaire, Golgi, Ruffini, etc. …). Le signal émis est binaire de même que le signal nerveux (dépolarisation-repolarisation). Suivant les fréquences utilisées, il est possible de réactiver les systèmes proprioceptifs générateurs d’information (système Feed-back) et donc d’agir sur la cybernétique de la posture et du mouvement. Mais avant tout traitement, et quelle que soit la pathologie du sujet, un examen global approfondi s’impose. De là va découler la démarche thérapeutique que sera toujours orientée vers la recherche d’une amélioration de la qualité de la génération de l’information à l’intérieur du corpsDeux types d’actions sont à considérer : la première au niveau des centres intégrateurs de l’information (substance réticulée, bulbe, etc. …) par application sur la nuque et le vertex d’une fréquence de 12 pulsations/seconde à 6 Gauss en décubitus dorsal. Il est obtenu après 10 à 15 minutes un état de relaxation psychotonique par battement de fréquence (la fréquence alpha peut osciller entre 8 et 14 P/S). Les observations relevées et contrôlées notamment par les travaux effectués dans le cadre du CNRS ont montré une action tout à fait intéressante au niveau de la spasticité musculaire par hyperactivité gamma, ainsi que sur la régulation du tonus postural de l’ensemble du corps. |
La seconde action consiste à agir au niveau de la coordination des chaînes musculaires et des systèmes agonistes-antagonistes par l’intermédiaire des propriocepteurs (fuseau neuro musculaire, Golgi, Ruffini, etc. …). Le signal émis est binaire de même que le signal nerveux (dépolarisation-repolarisation). Suivant les fréquences utilisées, il est possible de réactiver les systèmes proprioceptifs générateurs d’information (système Feed-back) et donc d’agir sur la cybernétique de la posture et du mouvement. Mais avant tout traitement, et quelle que soit la pathologie du sujet, un examen global approfondi s’impose. De là va découler la démarche thérapeutique que sera toujours orientée vers la recherche d’une amélioration de la qualité de la génération de l’information à l’intérieur du corps.
APPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES
Le système nerveux central assura la gestion informatique de l’ensemble des informations circulant à l’intérieur du corps. Des perturbations peuvent se produire au niveau de l’intégration de ces informations. On applique donc un signal de fréquence 12 à 6 Gauss au niveau du cerveau (relaxation psychotonique) pendant 10 à 15 minutes (onde a) ce qui en plus apporte au patient (stressé par sa pathologie) un état de calme et de détente.
Selon la procédure dite du « schéma de traitement de base », nous passons ensuite en revue l’ensemble des fonctions musculaires et articulaires du corps afin de rééquilibrer le tonus des différentes chaînes musculaires, d’améliorer leurs interrelations et de récupérer le plus d’amplitudes possibles, éliminant ainsi les compensations mises en place par l’organisme pour lutter soit contre une algie soit contre un déséquilibre. |
Si nécessaire, nous approfondissons l’action au niveau d’une algie résiduelle, généralement conséquence de perturbations interrelationnelles neuromusculaires, par application d’une fréquence anti-inflammatoire de 100 P/S 60 Gauss ou cicatrisante 12 P/S 60 Gauss. Si l’algie a pour origine un dysfonctionnement proprioceptif, il faudra agir à ce niveau en sollicitant les différents propriocepteurs incriminés, en mouvement sous l’action de fréquence 460 P/S 60 Gauss ou 12 P/S 60 Gauss (spastiques).
La mal-cicatrisation ou la non-cicatrisation des tissus est une excellente indication de l’utilisation de la magnothérapie. Les temps de récupération sont très nettement améliorés. Le traitement consiste en une relaxation psychotonique, puis localement 100 P/S 60 Gauss 15 minutes, 12 P/S 60 Gauss 30 minutes, et selon les cas, application sur le foie 12 P/S 30 Gauss 10 minutes et 460 P/S 60 Gauss 15 minutes. |
Accélération des cicatrisations tissulaires et récupération rapide des amplitudes du mouvement par action équilibrante au niveau des chaînes musculaires
Contrairement aux idées reçues, la rhumatologie de posture est une des conséquences d’un dysfonctionnement informationnel de la cybernétique neuromusculaire dont l’origine se situe souvent au niveau d’un déséquilibre central de cause traumatique (souvent associé à un statokinésigramme perturbé). Nous devons donc traiter le corps entier comme exposé précédemment et ne pas perdre de vue la notion de douleur – alarme -.
|
informationnelle. Certaines affections réputées irrécupérables (SEP, myélites, hémi ou paraplégies, Parkinson, etc. …) ont pu être améliorées dans des proportions notables et parfois spectaculaires avec contrôles et enregistrement à l’appui. Il est bien évident qu’il faut posséder une technique très sûre pour s’attaquer à ce genre de problèmes, mais les résultats sont tels, le recul suffisamment important maintenant, que l’on peut dire qu’un grand pas a été fait vers ces maladies.
CONCLUSION La magnothérapie, thérapie informationnelle, utilisée sur les différentes pathologies nous permet d’obtenir des résultats très améliorés par rapport aux techniques conventionnelles à condition de ne pas la considérer comme une physiothérapie, mais bien comme une nouvelle méthode de rééducation fonctionnelle pour laquelle le champ magnétique faible, pluridirectionnel, pulsé en basse fréquence apporte le langage de la communication. » |
RÉFÉRENCES ET BIBLIOGRAPHIE – Travaux et Communications du Docteur Constantinescu (ex maître de recherches à l’institut de Physiothérapie et de Balnéothérapie de Bucarest). – Piret et Beziers : “La coordination motrice” Masson. – Jean Picat : “Psycho-Physiologie du système nerveux central” Ellipses. – Boris J. Dolto : “Le corps entre les mains”. – H.J. Wagner : “La Vie médical” oct, 79. – Monsieur Yves Rocard. – A. Rescol, A. Bes, B. Guiraud-Chaumeil : “La Sclérose en plaques” Masson. * Vice-Président Redebima ** Kinésithérapeute attaché au Centre de Recherche Redebima, Paris
|
3) Focus sur le laser
- Le laser à balayage
« En conclusion, nous pouvons dire que le laser infrarouge peut être considéré comme un allié dans notre lutte contre les douleurs. Cependant, de nombreuses inconnues persistent encore à ce jour. Sans entrer dans le débat des théories qui s'affrontent, nous rappellerons certaines notions de base.
Les faibles énergies utilisées (5 watts en pulsé, quelques milliwatts en continu), le délai d'action nécessaire à l'obtention d'une antalgie appréciable (une à cinq séances), laissent entrevoir que les mécanismes d'action mis en jeu ont lieu au niveau de la biologie cellulaire et qu'ils ne font pas toujours intervenir des mécanismes reflexes immédiats. Les théories des neurotransmetteurs (libération d'ACH et d'endorphines au niveau de la plaque motrice, la théorie du « Gate system control », la théorie des échangeurs ioniques et celle de la chromaximétrie ne sont pas vraisemblablement tout. L'action du laser semble aussi se faire en profondeur au niveau du noyau, du métabolisme énergétique même de la cellule, en augmentant ses capacités de réparations et de défense (./ mitochondries, ./ ATP, ./ enzymes, ./ DNA, ./ RNA, ./ macrophages). Tout se passe comme si le rayonnement laser était porteur· d'un message énergétique transmis à la cellule. |
biology. NY - London - Plenum Press, 1971. Comme vous pouvez le penser, le laser n'est pas la panacée universelle, mais il nous est clairement apparu comme une nouvelle arme thérapeutique, un outil complémentaire dans notre lutte contre la douleur, comblant un créneau dans la physiothérapie classique et permettant ainsi une rééducation précoce et une accélération de la guérison en traumatologie du sport. » Références
|
1967.
fybromyositis. Rev. Miner. Med., 1983, 74. Il. ORZAG, HEPNER - Lasers et leurs applications. Masson, Édit.
Naturelles, N° 4, Juin-Juillet, 1983. |
4) Les ondes de choc pour le traitement des tendinopathies et fibroses musculaires
Un article publié le 13/06/2016 :
« A l’origine, dans les années 80, des ondes mécaniques étaient utilisées pour le traitement extracorporel des lithiases urinaires (calculs rénaux). Dans les années 90, elles furent utilisées pour favoriser la consolidation des foyers de fractures pseudarthroses, puis pour traiter les calcifications des tissus mous.
Actuellement, les ondes de choc font l’objet de recherche dans de nombreux domaines où la cicatrisation d’une lésion est perturbée. Par ondes de choc, on entend deux types de procédé :
En médecine du sport ces ondes sont particulièrement indiquées pour les enthésopathies (atteintes des insertions tendineuses sur l’os) et les tendinites (tendinoses).LE BUT ? favoriser une cicatrisation des lésions dégénératives chroniques ainsi que les pathologies les plus fréquentes : |
Leurs modes d’action sont quant à eux nombreux :
|
Avec des protocoles bien conduits (sur 4 à 6 séances en moyenne) et en utilisant des techniques de renforcement (notamment de type excentrique, afin d’orienter la cicatrisation) les résultats sont très intéressants. Le procédé de traitement est parfois assorti à la cryothérapie. Il ne faut pas négliger la correction des facteurs déclenchants (gestes techniques, hygiène, diététique, posture…). Les études actuelles prouvent une réelle efficacité du procédé, 80% de satisfaction. En pratique c’est une technique indispensable dans le cadre d’une prise en charge globale de la pathologie tendineuse ou musculo-tendineuse. » |